Jamais la télévision française n’avait consacré une rétrospective à Hayao Miyazaki. Ce sera chose faite dès le lundi 5 avril. Une grande rétrospective de l’œuvre du maître de l’animation japonaise, sera proposée par Arte à l’occasion des vacances de Pâques. Six long-métrages seront diffusés en prime time. Et pour conclure cette série, un documentaire de Yves Montmayeur sur les studios Ghibli fondés en 1985 par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, sera également présenté.
* « Le voyage de Chihiro » – lundi 5 avril à 20.35
* « Mon voisin Totoro » – jeudi 8 avril à 20.35
* « Le château ambulant » – lundi 12 avril à 20.35
* « Nausicaä de la vallée du vent » – jeudi 15 avril à 20.35
* « Princesse Mononoke » – lundi 19 avril à 20.35
* « Le château dans le ciel » – jeudi 22 avril à 20.35
* « Ghibli et le mystère Miyazaki » (documentaire) – jeudi 28 avril à 22.00 dans la case Pop culture
Et malgré ses 69 ans, Hayao Miyazaki ne compte pas prendre sa retraite. Il est à l’origine de « Chu-Zumo » (Chu étant l’onomatopée pour le bruit de la souris), un court-métrage de 13 minutes, actuellement projeté au musée Ghibli. Le film est inspiré d’un conte traditionnel japonais « Nezumi No Sumo » (Les souris sumo). Le storyboard et la réalisation sont confiés à Akihito Yamashita, qui a été réalisateur assistant sur « Ponyo ». La musique est composée par Manto Watanobe qui avait travaillé sur « Pompoko ». « Chu-Zumo » sera diffusé au cinéma du musée jusqu’au 31 mars 2010.
Par ailleurs, le producteur Toshio Suzuki a récemment annoncé dans l’émission radio Ghibli Asemamire, qu’un autre court-métrage était déjà en cours de réalisation… par Hayao Miyazaki ! Presque tous les animateurs du studio travaillant sur le prochain long-métrage « Karigurashi no Arrietty », le maître lui-même participe au travail d’animation. Le film durera 10 minutes et ne contiendra aucun dialogue. Sa date de sortie prévisionnelle n’a pas été communiquée.
Pour ce film, le studio Ghibli envisage d’essayer un nouveau mode de diffusion sur Internet. Les coûts de production, fussent-ils ceux d’un court-métrage, sont importants et le studio prend conseil auprès d’une grande agence publicitaire afin de trouver un modèle économique leur permettant de rentabiliser le film.